la-fleche-ki-pic - Le Malheur de la Ségrégation

« - De bons yeux, un arc et des flèches bien pointues !
- Hein ? C'est tout ? Puis de toute manière tout le monde sait que les flèches sont pointues.
- Oui mais celles-là doivent être les plus piquantes qu'il existe.
Sur ces mots, le jeune apprenti rentra chez lui, à Bonta, où sa femme l'attendait. Mais elle n'était pas seule. Non, elle tenait quelque chose dans ses bras. Il s'approcha et vit une couverture bleue qui bougeait. Il aperçut, dans ce baluchon, une très petite forme. Une forme vague aussi étrange qu'effrayante. Le suspense était intense, de nature curieuse il voulait savoir ce qui se cachait derrière ce tissus bleuâtre. C'était un bébé, son bébé – Ce que je doute, il n'a jamais eu de rapport sexuel avec sa femme – un petit crâ. Il lui demanda des explications sur la venue de ce nourrisson. Elle ne trouva rien de mieux que de lui dire qu'elle avait du tombé enceinte en s'asseyant sur les toilettes. De nature assez naïve – Ou conne, vous l'admettrez – il l'a cru. Heureux tout en étant effrayé par cette lourde responsabilité qui l'attendait, il réfléchit à un prénom aussi subtile qu'original, aussi classe que luxueux et surtout aussi unique qu'intelligent. la-fleche-ki-pic. Oui, il décida de l'appeler la-fleche-ki-pic. »
Voilà le début, mon début. Le jour de ma naissance. Mon père voulait devenir un grand crâ. Il était aller à son temple voir comment arriver à ses fins. la-fleche-ki-pic. Voilà ce qu'il avait retenu de la conversation. Il n'avait rien trouvé de mieux que de me prénommer ainsi. Une erreur ? Oui, l'erreur de ma vie. Pouvons-nous appeler cela une vie ? Je pense que survie serait un terme plus approprié. J'abuse ? Vous trouvez ? Être appelé par un groupe nominal, écrit de façon grotesque qui signifie quelque chose d'évident est une honte. Une flèche ça pique, un couteau ça coupe, l'eau ça mouille, le feu ça brûle. Toute ma jeunesse je subis la moquerie de mes camarades, même mes professeurs eurent du mal à ne pas rire en prononçant mon prénom. Vous savez la première fois qu'il nous rencontre et bute sur les noms et prénoms. Heureusement, à présent une loi a été mise en vigueur pour limiter les particules des prénoms. Au moins personne ne pourra vivre ce que moi j'ai vécu et j'en suis heureux. Pas vous ?

« Ce bébé se retrouva seul avec son père seulement deux mois après sa naissance. Sa mère était parti avec son vrai père biologique. Et non, ce père n'était pas les toilettes mais seulement l'employeur de sa génitrice. Le jeune apprenti avait toujours cru que sa femme était sans emploie mais de nature nonchalante sans forcément le vouloir il n'avait pas vu non plus que sa femme était enceinte. Ce bébé devint un petit garçon il était déjà à l'époque rejeté socialement – Et sexuellement plus tard mais ce n'est pas le sujet ! - à cause de son prénom et de ses couleurs. Oui ! Il était vert fluo. Encore une raison d'exclusion, je parlerais même de ségrégation. Coloriale ? Je ne sais pas. »
Une enfance douloureuse, en plus d'avoir un prénom pittoresque des couleurs de stabilo, je n'avais pas de mère. Mon père ? Un retardé mental celui-là. Heureusement que les voisins se sont mobilisés pour lui venir en aide. Ma mère ? Je ne sais pas si je peux lui en vouloir de ne pas être resté avec mon père, avec lui, il fallait avoir du courage. Non, je ne suis pas resté avec lui j'ai été vivre chez une enutrof, très gentille. Mon père biologique ? Même pas envie d'en entendre parlé. Employeur ? La bonne blague. C'était le proxénète de la forêt du Bois de Litneg. Pour ce qui est de mon rejet sexuel, c'est un échec parmi tant d'autres. Je fus très déçu même énormément, je me souviens qu'à l'époque j'étais très fier des relations, peut-être un peu trop tactiles, que j'entretenais avec mon entourage, masculin comme féminin. Encore la faute de ma saleté de prénom. Seulement ? C'est vrai qu'après quelques années je remarque que ma conduite était assez déplorable et que moi aussi. Serait-ce tout simplement ma personne et non mes couleurs et mon prénom qui m'auraient enfermé dans cette solitude ? Dans cet enfer ? Je ne pense pas.

Psychodelique, Étude de ma Biographie par Aymi'l Zaulah, 640.

Tu t'es aux RP toi ?
C'est pas mal du tout en tous cas !

Tout droit sorti d'une candid' passée, hihi

J'allais pas laisser un travail de cette qualité à moisir sur leur forum. Comme quoi la ségrégation m'aura poursuivi jusqu'au bout i_i

C'est de quelle candid ça ?

Ps : tu aimes le BDSM pour mettre cara en avatar fab ? T'as pas une image avec son agiel tout dur ?

Spoiler:

PS : Oui, je suis devenu adepte de cette pratique I love you

Powaa.. tu fais cara je fais darken rahl ?